Contribution à l\'étude du comportement de la squille mante ( Squilla mantis Linnaeus, 1758) dans le bassin algerien
Les côtes algériennes s'étendent sur une façade maritime de plus de 1200 km, dont la plus grande part de la ressource faunistique n'a pas fait l'objet d'observations écologiques. Les Squillidae font partie des Crustacés les moins étudiées en Algérie, largement représentée par l'espèce Squilla mantis (Linnaeus, 1758) et malgré sa capture fréquente, elle n'a pas été sujet de beaucoup d'études. On peut néanmoins citer quelques travaux relatifs à la physiologie tels : Tixier et Gaillard (1969), Beaumont et Cassier (1983). Dans le bassin algérien, la littérature reste fragmentaire, quelques travaux de biologie, écologie, exploitation et systématique relatifs aux Crustacés et plus précisément, aux groupes des crevettes et des crabes ont été réalisés.
L'espèce est présente tout le long du littoral algérien et elle est relativement dense au Centre, en
particulier à Bou-Ismail (Dn=135.26). La squille est constamment fréquente dans les eaux
superficielles, du bassin algérien, allant de 0 à 50m hormis les secteurs du Centre, où elle se
trouve abondamment entre 50 et 100m (Fr=50%).
Quant à sa capture, le chalut de fond de type GOV a généré de meilleurs rendements dans la
gamme bathymétrique 100-150m à l'Est et à l'Ouest (respectivement Dn=37,22 et Dn=26,32),, et
au Centre (Dn=80,98) dans la tranche 50- 100m.
L'étude a aussi montré que S. mantis présente une affinité pour les vases liquide, compacte et
sableuse en plus des sables fins. Et elle supporte des eaux de température moyenne entre 13,2 et
15,36 °C.